Ces phares bretons qui sont ouverts au public

Côtes d’Armor

Phare du Cap Fréhel. Le 11 août 1944, la tour est détruite par les troupes allemandes. La vieille tour de 1 702 reste debout et supporte un feu provisoire jusqu’en 1950. En été, quelques visites sont organisées après l’allumage du phare. La reconstruction est engagée dès 1947. Le feu est allumé le 1er juillet 1950. En été, quelques visites sont organisées après l’allumage du phare. Contact : 02 96 41 43 06 (commune de Plévenon).

Finistère

Le phare de Roscoff. Une tour carrée de 24.40 mètres au-dessus du sol est construite au moment du réaménagement du port en 1934, le feu est allumé. Sa date de mise en service tardive permet de le faire immédiatement fonctionner à l’électricité. Contact : 02 98 61 12 13 (office de tourisme).

Phare de l’île de Batz. En 1833, la colline qui surplombe le centre de l’île est choisie pour élever le feu à plus de 70 mètres au-dessus des eaux. La construction ne dure que deux ans et demi, le phare est allumé le 10 octobre 1836. Contact : 02 98 61 77 76 (accueil touristique de l’île de Batz).

Phare de l’île vierge. Le phare de l’île Vierge d’une hauteur totale de 82.50 mètres au-dessus du sol, est toujours le plus haut d’Europe en pierre, et est sans conteste l’un des plus remarquables de France. Contact : 02 98 04 05 43 (office de tourisme du Pays des Abers).

Phare de Kermorvan. Face au Conquet, le phare à terre le plus occidental de France. Aligné sur les phares de Lochrist, Trézien et Saint-Mathieu, il indique les chenaux de la Helle et du Four. Sa construction et son allumage sont supervisés en 1 849 par Louis Plantier. Contact : 02 98 89 00 17 (Iroise Bretagne).

Phare de Saint-Mathieu. Tour à feu sous Louis XIV, le phare actuel date de 1 835. Il est érigé dans l’enceinte d’une abbaye bénédictine pillée et détruite durant la Révolution. Contact : 02 98 89 00 17 (Iroise Bretagne).

Le Petit Minou. Ancré sur un rocher avancé en mer, il a été érigé en 1 848 sur un terrain militaire. Il forme un alignement avec le phare du Portzic et indique la route à suivre pour entrer dans la rade de Brest. Contact : 02 98 31 95 30 (mairie de Plouzané).

Phare de l’île de Sein. Construit en granit rose, il est allumé le 15 mai 1839 au sommet d’une tour cylindrique en maçonnerie sur soubassement de 43 m de hauteur. Contact : 02 98 70 90 35 (mairie).

Phare du Stiff. Le feu du phare est mis en service pour la première fois. Il fonctionne au bois. En 1831, il reçoit son appareil lenticulaire. Il est le premier phare du Finistère à être équipé d’une lentille de Fresnel à seize panneaux et miroirs de renvoi. Contact : 02 98 48 85 83 (Office de tourisme d’Ouessant).

Phare de Trézien. Le 1er janvier 1894, il est allumé. Implanté dans les terres, à 500 mètres du rivage et à 1,5 km de la Pointe de Corsen qui délimite l’Océan Atlantique et la Manche, il est équipé d’un feu directionnel, aligné sur le feu du phare de Kermorvan. Contact : 02 98 38 30 72 (Iroise Bretagne).

Phare d’Eckmühl. Le phare d’Eckmühl, mise en service en 1897, a été érigé en partie grâce à un don de la marquise de Blocqueville, fille du maréchal Davout. Il doit en effet son nom aux hauts faits d’armes de son père qui battit les Autrichiens, près d’Eggmühl, petit bourg bavarois et fut nommé « Prince d’Eckmühl » par Napoléon. : Contact : 02 98 58 81 44 ou 06 07 21 37 34 (office de tourisme de Penmarc’h).